Jeudi le 15 juin 2017 de 19h00 à 21h00
Congrégation des Sœurs Franciscaines
50, Avenue Gaston Diderich
L-1420 Luxembourg
Chaque parent sait comment rendre un enfant momentanément heureux : une caresse, un câlin, un cadeau, une permission de jouer, un soutien à son autonomie, etc… Mais chaque enfant est différent, même dans la fratrie, non seulement physiquement mais surtout psychiquement.
Rendre un enfant le plus heureux possible, ne serait-ce pas d’abord mieux connaître son caractère et sa subjectivité et en accepter les spécificités ? Il y a incontestablement des enfants qui naissent plutôt souriants, tournés vers les autres, curieux et d’autres facilement grognons, tournés sur eux-mêmes, craintifs du monde qui les entoure.
Mais rien n’est définitivement joué quel que soit son caractère, ses capacités et son propre rythme de développement affectif, intellectuel et social. Rendre un enfant le plus heureux possible, c’est lui permettre de se construire des représentations de confiance en lui et dans les autres. Rendre un enfant le plus heureux possible ne dépend-il pas aussi de la capacité des adultes à transmettre de la joie, de l’espoir et de l’optimisme. Rendre un enfant heureux, c’est savoir sans doute aussi reconnaître les intérêts qu’il a pour le monde qui l’entoure en facilitant ses apprentissages, ses activités de loisirs et même ses passions.
Cela facilitera et renforcera son identité, sa confiance en lui, son rapport aux autres, en un mot son optimisme et sa combativité face aux épreuves de la vie.